Actualit?s du monde № 1. Учебное пособие по французскому языку

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l'Union européene = UE E8poco3

conclure  3a4aTb

accord m coac1e; coaweHe

avec adv, prép c

Russie f Pocc1�

pour prép An�; 3a; Ha; 8; 4T06bl

son adj (sa, ses) ero; c8o

entrée f 8XOA; 8C



neHe

dans prép (o MecTe) 8; Ha

l'Organisation f mondiale du commerce

= OMC BTO (8ceM1pHa� Topro8a�

opraH3a1�)

Moscou f MocK8a

s'engager à v pr o6�3bl8aTbC�

parallèlement adv napannenbHO

accélérer  ycKop�Tb

ratification f paT11Ka�

du a contr (de + le)

protocole Kyoto m npoToKon K10To

obtenir  nony41Tb; AOÔTbC�

vendredi m n�THa

mai m Ma

soutien m nOAAepKa; onopa

adhésion f 8CTYnneHe (8 napT1 1 T. n.)

mettre fin à - nonoTb KOHe 4.-.

six adj wecTb

an m roA

pourparlers m pl nepero8opb1

laborieux, -euse adj TPYAOÔ8bl

bilatéral, -e adj A8YCTopoHH1

compromis m KOMnpoMCC

chaque adj, pn Kabl

paie f cTopoHa (8 AOro8ope); 4aCTb

faire un pas vers - CAenaTb war K . ..

autre adj, pn Apyro

déclarer  3a�8�Tb; o6b�8�Tb

président m npe31AeHT; npeAceAaTeb

commission f KOMCC�

europelen, -enne adj e8ponecK1

au �ours de - 80 8peM�. 8 Te4eHe

conférence f de presse npecc

KOHpeH�

donner  Aa8aTb

à l'issue de loc. prép. 8 KOHe

premiler, -ere adj nep8bl

sommet m caMMT

depuis prép c, Ha41Ha� c, nocne

élargissement m pacw1peH1e

signer  noAn1Cbl8aTb

devant prép 8 np1CYTCT811, np1

deux adj A8a, o6a

dirigeant m pyK080A1Teb

le premier ministre m npeMbep-M1HCTP

irlandais, -e adj 1pnaHACK

dont pn KOTOpbl

pays m cTpaHa

présider  npeACeAaTebCT808aTb

commissaire m KOMccap

commerce m Topro8�

russe adj pyccK

developpement m pacw1peH1e

ce adj (cet, cette, ces) 3TOT

dossier m AeO (AOKyMeHTbl), AOCbe

complexe adj cnoHbl

principal, -e adj a8Hbl

problème m 3aAa4a; npo6neMa

concerner  1MeTb OTHoweHe K ...

secteur m ceKTop; y4aCTOK; MecTo

gazier adj ra308bl

notamment adv 8 4aCTHOCT, 1MeHHO

attachement m à np18�3aHHOCTb

bas, -e adj H3K

prix m eHa

gaz m ra3

vendre  npoAa8aTb

comme adv, conj KaK

subvention f AOTa�

cacher  np�TaTb; CKpb18aTb

industrie f npoMbiWeHHOCTb

national adj Ha0HabHbl;

rocyAapCT8eHHbl

pouvoir  M04b

tout pn 8Cë

vouloir  xoTeTb, enaTb

domaine m o6nacTb, cepa

énergie f 3Hepr1�

reconnaître  np13Ha8aTb

utilisateur m nonb308aTeb

industriel, -le adj 1HAYCTp1abHbl,

npOMbieHHbl

couvrir  noKpb18aTb

revient m ce6eOMOCTb

marge f bénéficiaire np16bib

8KaA41K08

investissement m KanTa08OeHe

exploration f 1CeA08aHe

nouveau (f nouvelle) a H08bl

gisement m MecTopoeHe, 3aeb

mais conj Ho; a

aller vi 1AT1; exaTb; XOA 1Tb

très adv o4eHb

au(-)delà de - 3a

prévoir  npeAB1AeTb;

npeAyCMaTp1BaTb

politique f intérieure eHyTpeHH��

nO1TKa

en la matière - e 3TOM 8onpoce

passer vi de .•• à yeen41TbC�

(yMeHbWTbC�) C ... AO ...

actuellement adv 8 HaCTO�ee 8peM�

dollar m Aonnap

néanmoins adv TeM He MeHee, OAHaKo

estimer  C41TaTb, nonaraTb

ensemble m C080KynHOCTb

équilibré, -e adj ypaeHoeeweHHbl

arrivée f np1e3A, np6biT1e; np1XOA

Kremlin m KpeMb

objectif m eb

prioritaire adj nepeocTeneHHbl

alors que - 8 TO epeM� KaK

seul, -e adj OA1H; eA1HCT8eHHbl

grand adj 6onbwo

non advHe

membre m 4eH (opraH3a11)

organisation f opraH3a�

impliquer  npeAnonaraTb

consensus m coac1e

Bruxelles f z. 6pccenb

d'autant plus - TeM 6onee

crucial adj pewTebHbl

réaliser  pean30BaTb; BblnOH�Tb

échange m o6MeH

elargir  pacw1p�Tb

arraché m pbiBOK

pouuivre  npoAOaTb

nuit fH04b

matinée fYTPO

ratification f paT11Ka�

ajouter  A06aen�Tb, np16aen�Tb

autre adj, pron Apyro

note f 3aMeTKa; noMeTKa; np1Me4aHe

positlif, -ive adj nonoTebHbl

annoncer  o6b�B�Tb; npeABeaTb

Moscou f MocKea

aller vi 1AT1 ; exaTb; XOA 1Tb

accélerer  ycKop�Tb

mouvement m AB1eHe

en vue de - OTKYAa 4TO-. 81AHO

so m CYAb6a

limiter  orpaH41BaTb

émissions f, pl du gaz Bb16poCbl ra3a

à eet de serre - Bbl3b1Ba1

napH1KOBbl 3eKT

responsable adj OTBeTCTBeHHbl

réchauement m climatique mondial -

o6anbHOe noTenneHe

dépendre vi 3ae1ceTb

tenir vi à o4eHb xoTeTb

souligner  nOA4ëpK1BaTb

refuser  OTKa3biBaTbC�; OTKa3biBaTb

établir  ycTaHa8BaTb

lien m C8�3b

direct, -e adj np�Mo

entre prép Mey

tout en éstimant que - ecë e

yTeepa�. 4TO

règlement m yperyn1poeaH1e

celui-ci (celle-ci) pn- 3TOT (3Ta)

avoir un impact positif sur

nOOTebHO B1�Tb Ha ...

fait m aKT

advancer  AB1raTb enepëA;

nOAOAB1raTb; npOT�rBaTb; BbiAB1raTb

(npeAOeHe 1 T. n.)

vers prép (no HanpaeneH1) K; oKono

nous pn Mbl

discussion f o6cyeHe, A1CKYCC1�;

cnop; ecopa

aitude f OTHOWeHe

jusqu'à present - AO c1x nop

montrer  noKa3biBaTb; AOKa3biBaTb;

npo�B�Tb

alors que - e TO 8peM� KaK

ceain pn pl HeKoTopble, Koe-KTo

scientifique m y4ëHbl

économiste m 3KOHOMCT

même adv Aae

bénéfique adj np1ÔbibHbl

risquer  de p1cKoeaTb

freiner vi TOpM031Tb;  3aAep1BaTb

croissance f poeT

il reste - ocTaëTc�

quelque adj KaKO-HÔYAb; HeKOTOpb1

inquiétude f 6ecnoKocTeo; Tpeeora

sujet m TeMa; npeAMeT

d'ailleurs - 8npo4eM; K ToMy e

expliquer  o6b�CH�Tb

lenteur f MeA1TebHOCTb;

HeTOpOn1BOCTb

processus m npoecc

nécessité f HeOÔXOA1MOCTb

traiter , vi o6cyaTb, paccMaTp1BaTb

en même temps - OAHOBpeMeHHO

lourd, -e adj T�ëbl

personnel, -le adj 4Hbl

rappeler  HanoMHaTb

derniler, -ere adj nocneAH11

en tant que - e Ka4eCT8e

remercier  6naroAap1Tb

coopération f COTPYAH14eCTBo

encore adv eë

franchise f OTKpOBeHHOCTb, 1CKpeHHOCTb

de son côté - 8 ceo o4epeAb

rendre  hommage OTAaBaTb AaHb

yeaeH�

approche f noAXOA

promettre  o6eaTb

quelles que soient - KaKM 6bl H

Ôb11

futur adj 6YAY1

fonction f AOHOCTb; yHK1�

Russe m, f pyccK1, pyccKa�

savoir  (c Heonp. . znazona) yMeTb

faire appel à - np13BaTb K . ..

expérience fon biT; onbiTHOCTb

TF1 17/07/04

Gaza : les 4 Fra nçais libérés

Membres d'une ONG pré sente dans le camp de

réfugiés de Khan Younès, ils avaient été retenus en

otages par des membres des services de sécurité

palestiniens récemment licenciés.

Les quatre Français -et non cinq comme indiqué dans

un premier temps- enlevés vendredi soir à Khan Younès,

dans la bande de Gaza, ont été libérés tour à tour dans la

nuit. Ces deux hommes et ces deux femmes sont sains

et saufs. "Ils (ndlr : les ravisseurs) ne nous ont pas fa it

de mal. Nous sommes en parfatie santé" a déclaré sur LCI

Martine Buffa rd . Le groupe se trouvait à Gaza dans le cadre d'une coopération menée par

les associations "Evry-Palestine" et "Electriciens sans frontières". Les Français avaient été

enlevés alors qu'ils se trouvaient dans un café de Khan Younès. Leurs ravisseurs les avaient

ensuite amenés dans l'hô tel du Croissant rouge de la ville. Alors que les négociations se

déroulaient avec les responsables palestiniens, ils sont restés environ quatre heures aux

mains du groupe armé, com posé d'une vingtaine d'hommes. Selon des responsables

palestiniens, les preneurs d'otages ont été récemment licenciés de diffé rents services de

sécurité auxquels ils appartenaient et exigeaient d'être réintégrés dans leurs fonctions.

Deux autres actions de ce type ont eu lieu juste auparavant, toujours dans la bande

de Gaza. Le chef de la police pour les territoires palestiniens, le général Ghazi Jabali, avait

ainsi été enlevé pendant quatre heures par un groupe palestinien l'accusant de "corruption".

Il a été limogé samedi matin. De son cô té, le colonel Khaled Abou AI-Oula, un des responsables

de la commission de liaison avec l'armée israélienne, a été libéré samedi matin par des

subordonnés qui entendent également protester contre leur licenciement.

Cette série d'enlèvements, qui pose le problème de l'autorité de Ya sser Arafat, a conduit

l'Autorité palestinienne a décrété l'état d'urgence et à mettre état d'alerte toutes les forces de

sécurité dans la bande de Gaza. Pour marquer leur inquiétude, le général Amin Hindi, chef des

services de renseignement, et Rachid Abou Chbek, chef de la sécurité préventive pour les

territoires palestiniens ont rédigé une lettre de démission adressée à Ya sser Arafat en expliquant

que la "situation est devenue intolérable après ce qui s'est passé durant la journée" dans la

bande de Gaza. Le Premier ministre palestinien a annoncé la tenue, ce samedi, d'un conseil des

ministres extraordinaire, alimentant les rumeurs au sujet d'une possible démission de son

gouvernement à la lumière des derniers événements survenus à Gaza.

LE FIGARO 17/07/04

MOSCOU: contrat à la une

Abattu le 9 juillet à Moscou de quatre bal les de dié rents

calibres en sortant des bureaux de Forbes Russie, Paul Klebnikov

a eu le temps, avant de mourir dans l'ambulance qui le conduisait

à l'hô pital, de confier à un confrère de Newsweek Russie qu'il

n'avait aucune idée sur l'origine de cet attentat et qu'il ne

connaissait pas son agresseur. Lequel a pris la fuite dans une

voiture retrouvée abandonnée peu après par la police. De manière

significative, les autorités russes ont transféré l'enquête du

procureur du district nord-ouest, où s'est produit l'assassinat,

à un procureur central spécialisé dans les meurtres sur contrat.

Ce qui montrerait une volonté réelle de chercher les coupables. Il est vrai que ce journaliste

américain âgé de 41 ans n'était pas n'importe qui. Petit-fils d'un Russe ayant fu i la révolution

d'Octobre, fils d'un interprète au procès de Nuremberg, il s'était installé à Moscou il y a six mois

et ava it lancé en avril, en tant que rédacteur en chef, le premier numéro de l'édition russe de

Forb es, le célèbre magazine économique américain. Ce diplô mé de la London School of Economies,

parlant couramment le russe et le français, figure de l'investigation économique, avait beaucoup

enquêté sur la transition du communisme soviétique au «capitalisme russe» tout au long de la

décennie 1990. Il en avait tiré un best-seller passionnant au titre sans équivoque "Pa rrain du

Kremlin, Boris Berezovski et le pillage de la Russie" (Robert Laffont, 2001).

Gaza m ce KT op r a3a

Français m paHY3

libérer  OCB060AaTb

membre m YneH

ONG - HenpaB�TenbCTBeHHa

opraH�3a�

présenter  npeACTaBnTb

camp des réfugiés narepb 6eeHeB

retenir en otages - Aepa B aanoKax

services de sécurité - cny6bl

6e30naCHOCT�

palestinien adj nanecT�HCK�

récemment adv HeAaBHO

licencier  yBonbHTb

et non cinq - a He nTb

comme indiqué - KaK 6blnO yKa3aHo

dans un premier temps B nepBoe BpeM

enlever  nox�aTb (Koro-n)

vendredi soir - B nTH�Y Be4epoM

tour à tour - no oYepeA�

la bande de Gaza - ceop ra3a

dans la nuit - H04b

deux adj ABa, o6a

homme m MY�Ha

femme f e H�Ha

sain et sauf - en � HeBpeA�M

ndlr - np�Me4aH�e peAaK��

ravisseur m nox�T�Tenb

nous pn HaM, Mbl

faire du mal - BpeA�Tb, o6�AeTb

en paatie santé - B A06poM 3ApaB��

déclarer vt 3aBnTb; o6bBnTb

LCI - TB KaHan

groupe m rpynna

se trouver v pr HaXOA�TbC

dans le cadre de - B paMKax (Yero-n)

coopération f COTPYAH�4eCTBO

mener  BOA�Tb; Beer�; Be3T�

association f o6beA�HeH�e; o6eCTBO

Evry-Palestine - 3Bp�-nanecT�Ha

Electriciens sans frontières -

"3eKTp�4eCTBO 6e3 rpaH�"

alors que - B To BpeM KaK

café m Kae

leur adj, pn (pl ieurs) �x

les - �x (AononHeH�e)

ensuite adv noToM, 3aTeM

amener  np�BOA�Tb

hôtel m rocT�H�a; orenb

ville f ropoA

négociation f (p� neperoBOpbl

se dérouler npo�cxoA�Tb

responsable m OTBeTCTBeHHbi pa6oTH�K

rester vi ocTaBaTbC

environ adv oKono, np�6n�3�TebHO

heure fyac

aux mains de - B pyKax

groupe m armé - soopëHHa� rpynnposKa

composé de adj cocTO� �3 ...

vingta ine f OKOO AB8AaT�

selon prép no MHeH�; no cnoBaM

preneur m d'otage - nox�T�Tenb

diérent adj pa3Hb1; (coBceM) ApyroI

auxquels ils appartenaient - KOTOpbiM

oH� np�HaAnean�

exiger  rpe6oBaTb

réintégrer - BOCCTaHaB�BaTb

fonction f AOHOCTb

autre adj, pn ApyroI

action f nocrynoK; AeiCTB�e

de ce type - TaKoro T�na

avoir lieu - �MeTb MeCTO, npo�CXOA�Tb

juste auparavant - 4YTb paHbWe

toujours adv 3A . onTb

chef m HaYabH�K

police f non��

terroriste m reppop�cT

général m m reHepan

ainsi adv TaK e

pendant adv BO BpeM; B Te4eH�e

l' = le - ero

accuser  de o6B�HTb B ...

corruption f Koppyn�

limoger  OTCTpaHTb OT AOHOCT�

samedi matin - B cy66ory yrpoM

de son côté - B CBO oYepeAb

colonel m nonKOBH�K

commission f de liaison avec -

KOM�CC� no CB3M C

armée f israélienne �3pa�bCKa apM�

subordonne m nOA4�HëHHbi

entendre  HaMepeBaTbC, co6�paTbC

également adv Tae

protester vi contre nporecToBaTb npoT�B

licenciement m yBObHeH�e

série f d'enlèvements cep� nox�eH�

poser le problème - craB�T npo6neMy

autorité f BnacTb

conduire  Beer�; np�Becr�

décréter  nocTaHOBTb

état m COCTOH�e

urgence f cpo4HOCTb

alerte f rpeBora

tout (f toute, m pl tous, f pl toutes) adj Becb

force f c�na

marquer  o6o3Ha4aTb, OTMe4aTb

inquiétude f 6ecnoKocTBo; rpeBora

renseignement m pa3BeAKa

préventif adj npeABap�TebHbi

rédiger  n�caTb; COCTaBTb

lere f n�CbMO

démission f orcTaBKa

adresser  à aApecoBaTb; HanpaBTb

expliquer  o6bCHTb

situation f c�rya�, o6craHOBKa

devenir Vi AeaTbC, CTaHOB�TbC

intolérable a HeBbiHOC�Mbi

après ce qui s'est passé - nocne roro,

4TO np0�30W0

durant la journée B TeYeH�e AH

le Premier ministre - npeMbep-M�H�crp

annoncer vt o6bBTb ·

tenue f nposeAeH�e

conseil m des ministres extraordinaire -

4pe3Bbi48Hb1 COBeT M�H�CTpOB

alimenter les rumeurs - n�TaTb cnyx�

au sujet de - no noBOAY

possible a B03MOHb1

gouvernement m npas�TebCTBO

à la lumière des dernie événements -

B CBeTe nOCeAH�X C06biT�

survenir vi npo�cXOA�Tb; noBTbC

Moscou f MocKBa

contrat m AOBOp, KOHTpaKT

à la une - Ha nepBoI nonoce (ra3eTbl)

abattu adj y6�Tb1

juillet m �b

balle f nyn

de diérents calibres - pa3Horo Kan�6pa

soir Vi BbiXOA�Tb; Bble38Tb

bureau m o�c

Forbes Russie - ypHan "op6c s Pocc"

avoir le temps de faire qch - ycneTb

CAenaTb 4To-n.

avant de - npee YeM

mourir vi yM�paTb

dans prép B; Ha

ambulance f Maw�Ha cKopoI no MO�

conduire  se3T�

hôpital m 6onbH�a; rocn�Tab

confier  coo6aTb

confrère m Konnera

Newsweek Russie - ypHan "HbCB�K B

Poce��"

n'avoir aucune idée sur - He �MeTb

H�KaKoro npeACT8BeH� O ...

origine f np�4�Ha

attentat m noKyweH�e. nocrarenbCTBo

connaître  3HaTb; 6b1Tb ·3HaKOMbiM

agresseur m HanaAaBw�

lequel pn KOTOpbi, KaKoI

prendre la fuite - c6eaTb

voiture f Maw�Ha, aBTOMo6�nb

retrouver  o6Hapy�BaTb

abandonné adj ocraBneHHbi

peu après - HeKoropoe BpeM cnycr

de manière significative - 3Ha4�TebHO

autorite f pl BnacT�

russe adj pyccK�

transférer l'enquête - nepeAaTb Aeno

procureur m du district nord-ouest

npoKypop ceBepo-3anaAHoro oKpyra

MocKBbl

où adv, pn rA e; KYAa

se produire v pr npo�cxoA�Tb

assassinat m y6�crso

procureur m central - aBHbi npoKypop

MocKBbl

spécialisé adj cne�an�3�PY�c

meure m sur contrat 3aKa3Hoe

y6�CTBO

ce qui - TO, 4TO

montrer une volonté réelle - noKa3aTb

enaH�e

chercher  �cKaTb

coupable m B� i•JëHbi

il est vrai que - npaBAa, 4TO

journaliste m ypHan�cr

améric! ain, -aine adj aMep�KaHCK�

âgé, -e adj de 41 ans B B03pacre 41 roAa

n'impoe qui - KTO yroAHO, n6oI

petit-fils m BHYK

ayant fui la révolution d'Octobre -

6eaBW� OT peBO�� 1917

fils m CbiH

interprète m nepeBOA4�K (ycTHbi)

procès m de Nuremberg HpH6eprcK�

npoecc

s'installer v pr nocenTbC

il y a six mois - 6 MeCeB Ha3aA

lancer  3anycKaTb

en avril - s anpene

en tant que - " �aYecrBe

rédacteur en chef m rnaBHbi peAaKTop

premiler, -ère a nepBbi

numéro m HOMep

l'édition russe - pocc�cKoe �3AaH�e

célèbre adj 3HaMeH�Tbi, �3BeCTHbi

magazine m ypHan

économique adj 3KOHOM�4ecK�

diplômé adj A�nnoM�poBaHHbi

London School of Economies - BbiCWa

3KOHOM�4eCKa WKOa B noHAOHe

parler vi,  couramment 6eo roBop�Tb

figure f �0

investigation f paccneAOBaH�e

beaucoup adv MHOro

enquêter  paccneAOBaTb

transition f nepexoA

communisme  soviétique - coBeTCK�

KOMMYH�3M

capitalisme m russe pyccK� Kan�ran�3M

tout au long de - B reYeH�e

décennie f AeCT�ner�e

tirer  AOCTaBaTb; BbiH�MaTb; �3BeKaTb

best-seller m 6ecrcennep

passionnant adj yBneKarenbHbi

au titre - noA Ha3BaH�eM

sans équivoque - HeABYCMbiCeHHbi

Parrain du Kremlin, Boris Berezovski et

le pillage de la Russie - 6op�c

6epe30BCK� - KpëCTHbi ore KpeM �

pacx�eH�e Poce��

Robe Laont - KH�Hoe �aTebCTBO

LE MONDE 11/06/04

L'hommage de l'Amérique à Ronald Reagan

Aprè s un dernier voyage à bord de l'avion présidentiel Air

Force One, Ronald Reagan devait être enterré vendredi soir

en Californie.

L'ancien président américain Rona ld Reagan, décédé le 5 juin à

93 ans, a reçu un dernier adieu vendredi soir à la bibliothèque

présidentielle de Simi Va lley, en Californie (ouest), après une semaine

de commémorations. Quelque 700 membres de la fa mille, amis, et

personnalités, parmi lesquelles l'ancien Premier ministre britannique

Margaret Thatcher et le gouverneur de Cal ifo rnie Arnold

Schwarzenegger, ont assisté à la cérémonie retransmise par les

té lévisions, qui a débuté peu avant 19h00 (02h00 GMT samedi).

Les

trois enfants de l'ancien président lui ont ensuite rend u hommage,

successivement son fils adoptif Michael, puis Patti et enfin Ron. Nancy Reagan, 82 ans, a

essuyé quelques larmes en recevant le drapeau américain qui avait recouvert le cercueil

toute la semaine, puis a passé un long moment à pleurer au-dessus du corps.

L'Amérique en deuil a fait, vendredi 11 juin, un adieu solennel à l'ancien président Rona ld

Reagan lors de funérailles nationa les grandioses dans la cathédrale nationale de Washington,

en présence de dirigeants du monde entier. Retransmise en direct par les chaî nes de télévision

américaines, la cérémonie uménique a été célébrée par un ancien sénateur ré publicain, John

Danfo rth, pasteur épiscopalien et futur ambassadeur à l'ONU, devant quelque 4 000 personnes.

La politique de Reagan, "grand libérateur", a perm is de "restaurer la force du monde

libre" et de "libérer les esclaves du communisme", a déclaré dans un éloge funèbre,

enregistré en raison de sa santé fragile, l'ancien premier ministre britannique Margaret

Thatcher, présente dans la cathédrale et qui a cô toyé l'ancien président lors de son

double mandat (1981-1989). "Ce furent des politiques difficiles à accomplir, a-t-elle

ajouté dans cet éloge très politique. J'ai perdu un ami très cher."

Le cercueil enveloppé du drapeau américain ava it quitté une heure auparavant la rotonde

du Capitole, le siège du Congrès américain, accompagné de l'ancienne première dame, Nancy

Reagan, 82 ans, et des trois enfants du défunt, Michael, Patti et Ron. Le président George

W. Bush, qui revendique l'héritage politique de Reagan, a également prononcé un éloge

funèbre, soulignant "la grande histoire américaine" de l'ancien chef de l'Etat. Anticommuniste

viscéral, Ronald Reagan a com battu l'Union soviétique, qu'il qualifiait d"' empire du mal", mais

il a aussi accompli un ra pprochement historique avec son "ami", le dirigeant soviétique

Mikhaï 1 Gorbatchev, assis dans la cathédrale à cô té de Mme Thatcher.

L'ancien premier ministre canadien, Brian Mulroney, et George Bush père ont également

prononcé un éloge funèbre, fa isant parfo is sourire ou rire l'assistance à l'évocation de ré parties

humoristiques de Ronald Reagan.Parmi les autres dignitaires présents, Lech Wa lesa, chef

historique du syndicat Solidarité et ancien président polonais, le Britannique Tony Blair, l'Allemand

Gerhard Schrëde le Sud-Africain Thabo Mbeki, l'Italien Silvio Berlusconi et les anciens présidents

américains Gerald Ford, Jimmy Carter et Bill Clinton. La France était représentée par son ministre

des affaires étrangères, Michel Barnie et l'ex-président Valéry Giscard d'Estaing.

A l'extérieur de la cathédrale, des milliers de personnes s'éta ient rassemblées sous

une pluie fine, derrière des barrières de sécurité. Une foule immense s'était pressée, de

mercredi à vendred i, devant le cercueil enveloppé du drapeau américain présenté au

public dans la rotonde du Capitole, où siège le Congrès américain.

Après un dernier voyage à bord de l'avion présidentiel Air Force One, Ronald Reagan

devait être enterré vendredi soir, sur le site de sa bibliothèque à Simi Va lley, en Ca l ifornie.

Quelque 700 amis et membres de la famille de l'ancien président devraient assister à cette

cérémonie "privée" et télévisée. Des mesures de sécurité exceptionnelles ont été prises par les

autorités pour cette journée de deuil national. Elles qui redoutent toujours un attentat depuis

les attaques du 11 septembre 2001. Les administrations fédérales et les marchés financiers

sont restés fermés, et le célèbre Empire State Building à New Yo rk était éteint depuis jeudi par

respect pour l'ancien président . Ces funérailles étaient les premières organisées avec une telle

pompe pour un dirigeant depuis celles du démocrate Lyndon Johnson en 1973.

hommage m noYTeHIe; AaHb yeaeHI�

Amérique f AMepi Ka

après prép nocne; 3a

derniler , re adj nocneAHI

voyage m nyTewecTBIe; noe3AKa

à bord de - Ha 60PTY

avion m caMonëT

présidentiel adj npe31AeHTCKI

Air Force OnasaKaMnaH� 3�p opc 1

devoir  6b1Tb AOHbiM

être vi 6b1Tb

enterrer  xopoHITb

vendredi m n�THI�a

soir m eeYep

Californie f Kan1opH1�

ancien adj (nepeA cy) 6biBWI

président m npe31AeHT

américlain, -aine adj aMepiKaHCKI

décéder Vi CKOH4aTbC�, yMepeTb

juin m lHb

an m roA

recevoir  nonyYaTb

adieu m npoaHIe

bibliothèque f 61610TeKa

ouest m 3anaA

semaine f HeAe�

commémoration f noMIHOBeHIe

quelque adv oKono, np16131TebHO

membre m YeH

famille f ceMb�; ceMecTeo

ami mApyr

personnalité f 14HOCTb

parmi lesquelles - cpeAI KOTOpbiX

le Premier ministre -npeMbep-MIHICTp

britannique adj aHiiCKI

gouverneur m ry6epHaTop

assister Vi npiCYTCTBOBaTb

cérémonie f �epeMOHI�

retransmere  TpaHClpoeaTb

télévision fTeneBIAeHIe

qui pn KOTOpbi

débuter vi Ha41 HaTbC�

peu avant - He3aAonro AO

GMT - epeM� no rp1HBI4Y

samedi m cy66oTa

trois adj Tpl; Tpoe

enfant m pe6ëHOK

lui pn eMy

ensuite adv noToM, 3aTeM

rendre hommage - noYTITb naM�Tb

successivement adv OAIH 3a APYri M

son adj (sa, ses) ero; ceoI

fils m CbiH

adoptlif, -ive adj nplëMHbi

puis adv noToM, 3aTeM

et conj 1

enfin adv HaKoHe�

essuyer  BbiTIpaTb

quelque adj pl HeCKObKO

larme f cne3a

recevoir  nonyYaTb; npiHIMaTb

drapeau m 3HaM�, nar

recouvrir  noKpbiBaTb

cercueil m rpo6

tout adj eecb

passer  npoBOAITb (epeM� 1 T. n.)

lonlg, -gue adj AOri

moment m MOMeHT; epeM�

pleurer vi nnaKaTb

au-dessus (de) - HaA

corps m Teno

en deuil - e Tpaype

faire ses adieux - npoaTbC�

solennel, -le adj TopeCTBeHHbi

lors de - eo epeM�

funérailles f pl noxopoHbl

national, -e adj Ha�IOHabHbi

grandiose adj rpaHAI03Hb1

s prép (o MecTe) e; Ha

cath éd raie f co6op

Washington f BawiHOH

en présence de - e npiCYTCTBII

dirigeant m pyKOBOAITeb

le monde entier - eecb Mlp

en direct - e np�MOM 31pe

chaine f nporpaMMa (KaHan TB)

œcuménique adj eceneHCKI

célébrer  coeepwaTb 6oroCyeHIe

sénateur m ceHaTop

républicain, -aine adj pecny6niKaHCKI

pasteur m nacTop

épiscopalien - npiHaAeaI K

aHriKaHCKO �epKBI

futur adj 6YAYI

ambassadeur m nocon

ONU f Opr.06beAIHeHHbiX Ha�1 (OOH)

devant prép B npiCYTCTBII, npl

personne f YenoeeK; 1�0; 14HOCTb

politique f noniTIKa

grand adj 6onbwoI; eeniKI

libérateur m oceo60AITeb

permere  pa3pewaTb, no3BO�Tb

restaurer  eo3paTb

force f cna

monde m Mlp

libre adj CB060AHbi

libérer  oceo6o>aTb

esclave m pa6

communisme m KOMMYHI3M

déclarer  3a�B�Tb; o6b�B�Tb

éloge m funèbre HaArp06Hoe cnoeo

enregistrer  3aniCbiBaTb

en raison de -13-3a, no-np141He; BBIAY

santé f 3AOPOBbe

fragile adj xpynKI

être présent - npiCYTCTBOBaTb, 6b1Tb

cathédrale f co6op

côtoyer  o6aTbC�

le double mandat - AByxcpoYHoe

npaeneHIe

diicile adj TPYAHbi, T�>Këbi

accomplir  coeepwaTb.

ajouter  A06aen�Tb, np16aen�Tb

très adv oYeHb

je pn �

perdre  Tep�Tb

cher adj AOporoI

envelopper  3aeëpTbiBaTb, o6ëpTbiBaTb

quier  OCTaB�Tb; nOKIAaTb

heure fyac

auparavant adv paHbWe

rotonde f poTOHAa

Capitole m KaniTOi

Siège m MeCTOHaXO>eHIe

Congrès m Cbe3A, KOHrpecc

accompagner  conpoeoaTb

première dame f nepea� neAI

défunt m noKOiHbi

revendiquer  6paTb Ha ce6�

héritage m HaCeACTBO

également adv Tae

prononcer  npo13HOCITb

souligner  noAYëpKIBaTb

histoire f ICTOpl�

chef m de l'Etat - aea rocyAapcTea

anticommuniste m aHTIKOMMYHICT

viscéral adj nepeH. y6oKI

combare , vi cpaaTbC�, 6opoTbC�

quali

ier  KBanll�lpoeaTb

l'empire du mal - "1Mnep1� 3a"

aussi adv Toe; Tae

rapprochement m c61eH1e

historique adj ICTOpl4eCKI

avec adv, prép c

soviétique adj coeeTCKI

assis adj CIA�I

à côté (de) - P�AOM (c)

canadilen, -enne adj KaHaACKI

père m oTe�

faire sourire - Bbl3biBaTb ynbt6ry

paois adv IHOrAa

ou conj 11; MOeT

faire rire - HacMeWITb

assisnce f npiCYTCTBYle

à l'évocation - np1 ynoMIHaHII

repaie f pen1Ka; YAaYHoe B03paeHIe

humoristique adj MOpiCTIYecKI

parmi prép cpeAI

autre adj, pron ApyroI

dignitaire m (sbrcoKoe) AOHOCTHoe 1�0

syndicat m co3; o6beAIHeHIe

Solidarité f CO1AapHOCTb

polonais, -e adj nonbCKI

Britannique adj aHiYaHIH

Allemand m HeMe�

Sud-africain adj Hoap1KaHCK

Italien m ITab�He�

France f paH�I�

représenter  npeACTaB�Tb

ministre m des aaires étrangères -

MIHICTp I HOCTpaHHbiX Ae

l'ex-président - 6biBWI npe31AeHT

à l'extérieur- CHapyI ; Hapy

millier m TbiC�Ya

se rassembler v pr co61paTbC�

sous prép noA; np1

pluie ffine MeKI AOb

derrière prép 3a, c3aAI, n038AI

barrière f 6apbep; nperpaAa

securité f 6e3onacHOCTb

foule fTonna; MHOeCTBO, Macca

immense adj orpoMHbi

se presser TOniTbc�; TeCHITbC�

de ... à-C ... AO

mercredi m cpeAa (AeHb HeAe 1)

présenter  npeACTaen�Tb

public m ny61Ka; 06eCTBeHHOCTb

site m MecTo

privé, -e adj YaCTHbi, 14Hb1

mesure fMepa

exceptionnel, -le adj IC41TebHbi

prendre  (des mesures) - npiH�Tb

(Mepbl)

autorité f pl enacTI

pour prép A�; 3a; Ha; e; 4T06bl

journée f de deuil national - AeHb

Ha�IOHabHOrO Tpaypa

redouter  6o�TbC�

toujou adv ecerAa; ecë elë

attentat m 3A. TepaKT

aaque f HanaAeHIe

septembre m ceHT�6pb

administration f aAMIHICTpa�l�

fédéral adj eAepabHbi

marché m pbiHOK

financier adj iHaHCOBbi; AeHeHbi

rester vi ocTaeaTbC�

fermer  3aKpbtBaTb

célèbre adj 3HaMeHITbi, 13BeCTHbi

éteindre  WITb, raciTb; BbiK4aTb

depuis prép c, Ha41Ha� c, nocne

jeudi m YeTeepr

par respect [rEspE] pour m 13 yeaeH� K

premiler, -ère adj nepBbi

organiser  opraHI30BbiBaTb

avec adv, prép c; TBOPIT n 6e3 npeAnora

tel adj (ftelle, m pl tels, f pl telles) TaKo�

pompe fTopecTBeHHOCTb, noMna

celui pn (f celle, m pl ceux, f pl celles)

(nepeA de) nepeBOAITC� noeTOpeHIeM

cy; MOeT He nepeBOAITbC�

démocrate m AeMoKpaT

en prép e; Ha; 13; no; nepeAaëTc�

KOCBeHHbiMI naAeaMI 6e3 npeAOra

LE MONDE 08/06/04

Le cur de Louis XVII déposé dans la crypte

royale 209 ans après sa mort

Le fils de Louis XVI et Marie-Antoinette est mort de la

tuberculose le 8 juin 1795, à l'âge de 10 ans. En 2000, une

analyse ADN avait mis fi n aux spéculations en confirmant

que le cœur transporté aujourd'hui dans la crypte de la

basilique de Saint-Denis était bien celui du dauphin.

Le cœur de Louis XVII, fils de Louis XVI et Marie-Antoinette, a

été acheminé mardi 8 juin à la basilique de Saint-Denis, près de

Paris. Le dauphin est mort de tuberculose à l'âge de 10 ans le 8 juin

1795, après avoir passé trois ans à la prison du Te mple. C'était il y a deux cent neuf ans jour

pour jour. Son cœur doit être déposé à 15 heures dans la chapelle des Bourbons, dans la

crypte de l'église, où une messe a été célébrée à l'initiative du Mémorial de France à Saint-Denis,

en présence notamment du nonce apostolique, Mgr Fortunato Baldelli. Cette cérémonie constitue

l'épilogue de l'énigme "de l'enfant du Te mple", le plus jeune des enfants de Louis XVI, destiné à

régner sous le nom de Louis XVII. En 2000, des analyses ADN ont permis d'identifier le cœur

aujourd'hui transporté comme étant celui du fi ls de Marie-Antoinette, et non celui d'un autre

enfant qui aurait remplacé le petit prince, lui-même mort plus tô t ou évadé. Le cœur du Dauphin,

conservé dans un vase de cristal empli d'alcool, a notamment séjourné en Autriche et en Italie.

Il est exposé depuis une vingtaine d'années dans l'une des chapelles de la basilique. Il va être

déposé dans une niche taillée dans le socle du cénotaphe à la mémoire de Louis XVII, que Louis

XVIII avait fa it édifier dans la crypte. Plusieurs dizaines de personnes se sont recueillies, lundi 7

juin après-midi, devant le cœur de Louis XVII, exposé en l'église parisienne de Saint-Germain

l'Auxerrois, dans le 1er arrondissement de Paris, où une messe de requiem a été célébrée en fin

d'après-midi. L'urne contenant le cœur du dauphin était exposée dès 10 heures lundi matin

dans cette église qui était celle de la paroisse des rois de France, quand la Cour résidait au

Louvre. Parmi les bouquets, principalement composés de fleurs de lys, disposés autour de

l'urne, figuraient une couronne offerte par le prince Jean de France (l'un des fils du comte de

Paris) et une gerbe déposée par la "presse monarchique et catholique".

NOUVELOBS 18/06/04

loukos doit 3,4 mds au fisc russe

La condamnation du groupe pétrolier à payer ces

arriérés d'impô ts de 2000 été confirmée en appel. Elle

pourra it mettre Ioukos en faillite.

La Cour d'arbitrage de Moscou a confirmé vendredi 18

juin en appel la condamnation du groupe pétrolier russe

Ioukos à payer au ministère des Impô ts 3,4 milliards de dollars

d'arriérés pour l'année 2000. Cette décision, dont la date

exécutoire serait définie prochainem ent, pourrait pousser le

géant pétrolier à déclarer sa mise en fa illite.

Les dirigeants de Ioukos ont plus d'une fois tenté de négocier une sortie de crise

avec les autorités, la dernière en date consistant en une lettre envoyée au Premier

ministre Mikhaï 1 Fradkov dans l'espoir d'une levée du gel des actifs du groupe afin d'éviter

la faillite. Menatep, qui détient 40°/o à 45°/o de Ioukos, s'est aussi dite prête à garantir

les demandes du fisc proportionnellement à sa participation dans le capital du groupe

pétrolier."Ioukos se vend à l'Etat", ironisait la presse russe. Pour la plupart des analystes,

l'affa ire Ioukos aboutira d'une façon ou d'une autre, à une totale reprise en main par

l'Etat de ce fleuron de l'économie pétrolière russe.

Et de fa it, le président Vladimir Poutine avait assuré jeudi que le Kremlin allait "fa i re

en sorte" de sauver de la faillite Ioukos. "Le gouvernement va s'efforcer de fa ire en sorte

que la société ne s'effondre pas", avait déclaré le président russe devant des journalistes

à Ta chkent, où il participait à un sommet de l'Organisation de la coopération de Shang haï

(OCS)."Les autorité s russes, le gouvernement, les organes économiq ues du pays n'ont

pas d'intérêt à la faillite d'une compagnie comme Ioukos", a-t-il ajouté .

cœur m cepAe

Louis II - nAOBK XVII

déposer  CTa BTb, KnaCTb

dans pp (o MeCTe) e; Ha

crypte f Kp1nTa; cen

royal, -e adj KOponeBCK1l; apCKl

an m roA

après prép noCe; 3a

son adj (sa, ses) ero; ceol

mo f CMepTb

fils m CbiH

mourir de vi yM1paTb oT . . .

tuberculose fTY6epKYnë3

à l'âge de - B eo3pacTe ...

analyse f ADN aHa13 HK

mere fin à-nono�Tb KOHe 4.-n.

spéculation f cneKYmi�

confirmer  que yTBepaTb, 4TO

transpoer  nepeHOCTb

aujourd'hui adv cerOAH�

basilique f Saint-Denis 6a3Ka CeH-eH

bien adv AelcTBTenbHO

celui pn (nepeA de) noeTopeHe cy.

dauphin f npeeMHK

acheminer  AOCTaen�Tb; nepeeo31Tb

mardi m BTOpH1K

juin m 1Hb

près de prép P�AOM, oKono

Paris m nap1

passer vi npoBOA1Tb (epeM� 1 T. n.)

trois a Tp; Tpoe

à prép e; AO; Ha; c; 3a; o;

prison f TpbMa

temple m xpaM

il y a deux cent neuf ans -209 neT Ha38A

jour pour jour - AeHb B AeHb

devoir  6b1Tb AOHbiM; 38AOaTb

chapelle f 4acoeH�

église f epKOBb

où adv, pron rA e; KYAa

messe f Mecca; 6oroCyeHe

célébrer  npoBOA1Tb 6oroyeHe

à l'initiative de - no 1HaTBe

Mémorial m MeMop1an

France f paH�

en présence de - B np1CyTCTB1

notamment adv B 4aCTHOCT, 1MeHHO

nonce m apostolique nancK1 nocon

Mgr- MeHeAep

ce adj (cet, cette, ces) 3TOT

cérémonie f epeMOH�

constituer  cocTaen�Tb

épilogue m 3n1nor

énigme f 3araAKa

enfant m pe6ëHOK

plus : le plus (c np1n) caMbll

jeune adj MOOAOl; 3A. MaAW1l

destiner  npeAHa3Ha4aTb, roTOBTb

régner vi npaBTb; apCTBOBaTb

sous le nom - noA 1MeHeM

en prép e; Ha; 13; no

permere  pa3pewaTb, no3eon�Tb

identifier  AeHT11POBaTb

comme adv, conj KaK

non adv He

autre adj, pron Apyrol

qui pn KOTOpbll

remplacer  3aMeH�Tb; 3aMeaTb

petit a ManeHbK1

prince m np1H; KH�3b

lui-même -OH caM

mo adj MëpTBbll

plus tôt - paHbwe

ou co 11; MOeT

évadé adj 6e8W 13 Mea 3a4eH

conseer  xpaHTb, 6epe4b

dans pp (o MecTe) e; Ha

vase m ea3a; cocyA

cristal m xpycTanb

emplir  HanonH�Tb, 3anonH�Tb

alcool [alkol] m cnpT

séjourner vi npe6biBaTb

en prép B ; Ha; 13; no

Autriche f AecTp1�

et conj 1

Italie f 1Tan�

il pn (pl ils) oH

exposer  BbiCTa8n�Tb

depuis prép c, Ha41Ha� c, nocne

vingtaine f OKOO ABaT

année froA

dans l'une des - B OAHO 13

aller + inf-6yAeT

niche fHWa

tailler  06TëCbiBaTb; rpaHTb

socle m OKOb

cénotaphe m KeHoTa

à la mémoire de 8 naM�Tb o . ..

édifier  CTp01Tb; B03AB1raTb

plusieu a HeCKObKO

dizaine f AeC�TOK

personne f 4enoeeK; 1O; 14HOCTb

se recueillir v pr co61paTbC

lundi m noHeAenbHK

apres-midi m, f epeM� noe nonyAH�

devant prép nepeA, enepeA1; oKono, y

parisien adj nap1CK1

le 1er - nepBbll

arrondissement m oKpyr

requiem m peKBeM

en fin de - B KOHe

ume fypHa

matin myTpo

paroisse f np1XOA

roi m Koponb

quand adv KOrAa

cour fABOp

résider Vi HaXOA1TbC�

Louvre m ny8p

parmi prép cpeA1

bouquet m 6yKeT

principalement adv aBHbiM o6pa30M

composé de adj cocTO1l 3

fleur f BeTOK

l m 11�

disposer  pacnonaraTb, pa3MeaTb

autour adv eoKpyr

figurer  npeACTaen�Tb; 1p1poeaTb

couronne f eeHoK

orir  AapTb

comte m rpa

gerbe f 6yKeT

déposer  eo3naraTb

presse f npecca, ne4aTb

monarchique adj MOHapX4eCK1

catholique adj KaT014eCK1

loukos - KOC (HeT�Ha� KOMnaH1�)

mds - M1apA

fisc m Hanoroeoe ynpaeneHe

russe adj pyccK1

condamnation f ocyeH1e; np1roeop

groupe m petrolier HeT�Ha KOMnaH

payer  nnaTTb

arriéré m 38AOeHHOCTb

impot m Hanor

été m neTo

appel m anenn��. o6anoeaHe

pouvoir  M04b

mettre en fa illite - o6aHKPOTTb

la Cour d'arbitrage-Ap61TpaHbll CYA

Moscou f MocK8a

vendredi m n�THa

ministère m des Impôts MHCTepcT80

no HanoraM 1 c6opaM

dollar m AOnnap

pour prép An�; 3a; Ha; e; 4T06bl

décision f peweH1e; noaHoeneHe

dont pn KOTopbll

date f AaTa; 41C0

exécutoire adj 1CnonHTebHbll

définir  onpeAen�Tb

prochainement adv 8 61alwee epeM

pousser  TonKaTb; no6yaTb

géant m r1raHT, een1KaH

déclarer  3a�en�Tb; o6b�B�Tb

mise fen faillite np13HaHe

HeCOCTO�TebHOCT

dirigeant m pyKoBOA1Tenb

plus d'une fois - He pa3

tenter  de nbiTaTbC�

négocier  eecT neperoeopbl

soie f de crise - BbiXOA 13 Kp31Ca

avec adv, prép c

autorité f pl BaCT1; BaCTb

le dernier en datocneAH1 no 8peMeH

consister vi cocTO�Tb

lere f nCbMO

envoyer  nocbiaTb, oTnpaen�Tb

le Premier ministre - npeMbep-M1HCTp

dans l'espoir de - e HaAee 4TO

levée f CH�Te

gel m nepeH. 3aMopa�BaHe

actif m aB

afin de, afin que - (An� Toro) 4T06bl

éviter  136eraTb

Menatep - MeHaTen, 6aHK

détenir  1MeTb, BeTb

aussi adv Toe; Ta�e

dire  cKa3aTb; roeop1Tb

prêt adj à roTOBbll K ...

garantir  rapaHT1poeaTb

demande f 1CK

propoionnellement adv nponop0-

HanbHO

paicipation f y4ae

capil m KanTan

se vendre  npoAaBaTbC�

tat m rocyAapcTeo

ironiser vi 1pOH31poeaTb

plupa f 60bWa� 4aCTb; 60bWHCTBO

analyste m 1ccneAOBaTenb

aaire f Aeno

aboutir vi 3aKaH41BaTbC (4eM-n)

d'une façon ou d'une autr TaK 11 1Ha4e

total adj nonHbll

reprise f 3A. eo3epaeHe

en main de - e pyKax

fleuron m nepeH. Bb1Aa1lc� Ae�Tenb

économie f 3KOHOMKa

de fait - a4eCK1, AeiBTenbHO

président m npe31AeHT

assurer  yeep�Tb; noATBepaTb

jeudi m 4eTeepr

Kremlin m KpeMnb

en soe que - TaK, 4TO

sauver  cnacaTb

gouvernement m npaBTebCTBO

eorcer (s') v pr cTapaTbC, C1TbC�

société f KOMnaH�

eondrer (s') v pr pyxHyTb

journaliste m ypHa1CT

Tachkent m TawKeHT

participer Vi à Y4aCTBOBaTb B ...

sommet m caMMT

l'Organisation de la coopération de

Shang haï (OCS) - OpraH3a1�

waHxalcKoro COTPYAH14eCTBa

organe m opraH

economique adj 3KOHOM4eCK1

pays m cTpaHa

avoir intérêt à - 6b1Tb 3aHTepecoeaHHbiM

compagnie f KoMnaH�

comme adv, conj KaK

ajouter  A06aen�Tb, np16aen�Tb

LE POINT 12/04/02

Juifs et Ara bes: la guerre de mille ans

La confrontation entre Israéliens et Palestiniens est

de plus en plus meurtrière. Le « nettoyage » des

vil les de Cisjordanie par Tsahal se transforme en

véritable bataille rangée, avec des pertes

importantes des deux cô tés. Dernier épisode d'une

intermina ble épreuve de force entre deux peuples.

Nul ne soira indemne de la sanglante tragédie qui se

joue depuis les fêtes pascales sur la terre de Palestine. Ni les

Israéliens, Goliath régional, aveuglés par leur rejet du David

palestinien qui s'entête à ne pas disparaî tre de leur environnement ; ils risquent, par l'acharnement

d'Ariel Sharon, leur Premier ministre, de se laisser conduire vers des lendemains plus difficiles

encore. Ni les Palestiniens, bien sû r, qui avaient cru, avec le retour de Ya sser Arafat sur la terre

de ses ancêtres, en 1993, tenir leur Etat indépendant à portée de main.

Ecrasés, assiégés, martyrisés, l'Autorité palestinienne pulvérisée, ils vont devoir fa ire le

dos rond devant la force israélienne. Mais nul ne croit que Sharon aura ré ussi à faire disparaî tre

le sentiment national palestinien ni les milliers de jeunes qui rêveront, à leur tour, de devenir

kamikazes, pour que naisse leur future patrie. Mercredi matin, le nouvel attentat-suicide revendiqué

par le Ha mas contre un autobus près de Haï fa et qui a, une nouvelle fois, endeuillé l'Etat hébreu

(neuf morts, dont le kamikaze) en est une nouvelle et sanglante preuve.

Les Etats arabes et les Etats-Unis risquent aussi de payer la note. De Rabat à

Amman, du Caire à Sanaa, la colère et l'exaspération sont à fleur de peau. La rue est

révoltée contre ses dirigeants, chefs d'Etat souvent fragiles qui n'osent égrati gner l'Etat

hébreu par cra inte de défier les Etats-Unis. La colère des populations du monde arabe

gronde aussi contre Washington, deus ex machina au Proche-Orient. George W. Bush a

traî né les pieds pour s'impliquer dans le conflit et tardé à envoyer son secréta ire d'Etat

auprès d'Ariel Sharon pour enrayer l'offensive israélienne. L'a rrivée de Colin Powell à

Jérusalem a pris les allures d'une hallucinante cou rse de lenteur.

Pou rtant, la terrible réoccupation israélienne de sept des huit villes de la Palestine

autonome, les images de guerre, de civils tués, de sang et de violence diffusées par les

télévisions du monde entier ont ramené le Proche-Orient trente ans en arrière, avant

qu'à Oslo des hommes de bonne volonté, Israéliens et Palestiniens, s'entendent pour

trouver une sol ution juste à une guerre de mille ans entre Juifs et Ara bes (voir page

52). Ils vont devoir recommencer. Leur tâche sera ardue.

« Cette attaque contre , un lieu saint est hallucinante. Je ne reconnais plus mon pays »,

déclarait, le 8 avril, le père David Jaege Israélien et porte-parole des franciscains de Te rre

sainte. Le père est scandalisé. Dans Bethléem dévastée, où les ratissages ont repris maison par

maison tandis qu'un strict couvre-feu empêche les habitants de sortir, même pour se ravitaille

voilà plus de dix jours que plusieurs dizaines de religieux sont retranchés avec 200 Palestiniens

dans la basilique de la Nativité . Les chars israéliens les assiègent : ils n'ont pas de médicaments

pour leurs blessés et il leur reste peu de nourriture. Mais les religieux refusent de sorti r pour

éviter un bain de sang des Palestiniens, dont beaucoup sont des policiers du poste voisin.

Lundi avant l'aube, après un échange de tirs, le feu a pris sur le toit du couvent qui

jouxte la basilique. Un jeune pompier palestinien sorti pour tenter de l'éteindre a été

fra ppé en pleine tête par un sniper israélien. Les relations se tendent entre le Vatican et

Israël. « L'assaut des militaires israéliens a créé un fa it sans précédent dans l'histoire

des lieux saints chrétiens », déclare un porte-parole du Saint-Siège.

Le monde assiste, médusé , au martyre des villes palestiniennes. Ramallah, la

coquette, aux grandes mais ons de pierre blonde éparpillées sur les collines, est

méconnaissable. Dans les rues éventrées et jonchées de débris, des carcasses aplaties

de voitures témoignent du passage des chars. Le centre culturel français, où 200

Palestiniens s'initiaient à la langue de Molière, au cinquième étage d'un immeuble moderne,

est ravagé. Les murs sont tapissés d'impacts de balles. Arafat est toujours assiégé

dans son QG de la Mouqata'a avec une quarantaine de pacifistes occidenta ux, dont 21

Français. Les conditions d'hygiène sont devenues épouvantables.

juif m eepel

Arabe m, f apa6, apa6Ka

guerre de mille anS-l�4ene�� soiHa

confrontation f npon1eoo�He

Israélien m 3panbT�HiH

Palestinien mf naeiHe

de plus en plus -ecë 6onb 1 6onb

meurier, re adj cMepTenbHbll

neoyage m 3à. 3aiCTKa

ville fropoA

Cisjordanie f3anaA.6eper peK 0pAaH

se transformer v pr en npeepa�aTbC�

baille frangée cpaeHe e coMKHYTbiX

6oeBbiX nop�Kax

pee f noTep�

impont,  a BaHbll; 3HaiTenbHbll

côté m CTOpOHa

demiler, re a nocneAHl

épisode m 3ni30A

inteinable adj 6ecKOHeHbll

épreuve f iCnbiTaHe

force f c1na

peuple m HapoA

nul, -le adj Hl OAIH

soir Vi BbiXOA iTb

indemne a HeepeA iMbll

sanglant, -e 9dj KpoeaBbll

tragédie f TpareA�

jouer vi,  1rpaTb

depuis prép c , HaiHa c, noe

fête f pascal nacxabHbll npa3AHIK

terre f 3eMn�

Palestine f naeiHa

Goliath - 6u6n. ron1a

régional,  adj periOHabHbll

aveugler  OCenmnb

rejet m HenpTe, OTKa3 CT ero-n.

David - 6u6n. �aBiA

entêter (s') v pr ynpMiTbC�

disparaître vi iCe3aTb, nponaAaTb

environnement m oKpYa�a cpeAa

risquer  piCKOBaTb

acharnement m oeCToeHe

Premier ministre m - npeMbep-MiHiCTp

se laisser v pr AaBaTb 6 ...

conduire  eecT

lendemain m 3aBTpa; Y�l A9Hb

diicile a TPYAHbll, T�ënbll

bien SÛr- KOH9HO

croire  eepiTb

retour m B03Bpa�eHe

ancêtre m npeAOK

tenir  AepaTb

état m rocyAapcreo

indépendant,  adj He3aBICiMbll

à poée de in - noA pyKol

colère f rHee

monde mMp

écraser  pa3AaBiTb; noAaBiTb

assiéger  oaTb

mariser  MyiTb, Tep3aTb

autorité f enab

pulvériser  nepeH. YHiTOaTb

aller + inf - co61paTbC enaTb To-n

devoir  6b1Tb AOnHbiM

faire le dos rond-iMeTb YAPYëHHbll BA

devant prép nepeA

réussir vi,  à YAaBaTbC

sentint m YBCTeo; o�y�eH1e

national adj HaiOHabHbll

millier m TbiCa

jeune m pl MOnOAëb; adj MOnOAOI

rêver vi MeTaTb

à leur tour- e cso OepeAb

kamikaze m KaMIK8A3e

pour que (+ Subj) T06bl

naître vi poaTbc�. POAiTbC

futur adj 6YAY�l

patrie f poAIHa

mercredi m cpeAa (AeHb HeAen)

matin mYTPO

nouveau (f nouvelle) adj HOBbll

aentat m contre noKyHe Ha

suicide m caMoy6ieo

revendiquer -6paTb Ha ce6�

Hamas - XaMac, ABie He 1cnaMiCTOB

autobus m aeTo6yc

près de prép p�OM, OKOnO

Haïfa - z. Xala

une nouvelle fois - CHoea

endeuiller  oMpaaTb

hébreu a eepelcKl

mo f CMepTb

tats-Unis m pl - C

aussi advToe; Tae

payer la note - 3annaTiTb no CeTaM

Rabat - z. Pa6aT

Amman - z. AMMaH

Caire: Le Caire m-Ka1p

Sanaa - z. CaHa

exasration f (KpaHee) pa3ApaeHe

à fleur de peau - nosepxHOCTHbll

rue fyna

révolter vi socaeaTb

dirigeant m pyKOBOAiTenb

chef m pyKOBOAiTenb, maea

souvent adv acTe

fragile a ynKl

oser  CM9Tb, OCMeniBaTbC�

égratigner  nepeH. 39Tb, yKonoTb

crainte f pax, 6o�3Hb

défier  6pocaTb Bbi30B

population f HaceneHe

gronder  rpeMeTb;  pyraTb, 6paHITb

Washington f BawiHOH

deus ex machina [deysEksmakina] 

YA9CHbll 36aBITenb

Proche-Orient m 6niHl BooK

traîner les pieds - eonoiTb Ho

s'impliquer v pr BiTbC

conflit m KOHni, CTOnKHOB9He

tarder vi MeAniTb

envoyer  auprès de nocbaTb K ...

secrétaire m d'Etat - roeKTapb

enrayer  TOpM03Tb; OCTaHaBniBaTb

oensive f HaynneHe

arrivée fnp1e3A, np6be; npiXOA

Jérusalem [3eryza1Em] f epyCaiM

prendre les allures - npiHiMaTb o6opoT

hallucinante f aHTaCTeCKl

coue f de lenteur MeAeHHbll 6er

pouant adv OAHaKo, TeM He MeHee

terrible a yaCHbll

réoccupation m peoKKyna�

autono a aBTOHOMHbll

image f KapTIHa; K

civils adj, pl - JA. MpHble Ten1

tué adj y6Tbll

sang m KpoBb

violence f Hacne

diuser  pacnpopaH�Tb

télévision f TeneBIAeHe

le monde ener - eecb Mp

ramener  npiBOAiTb

en arrière - n038A; Ha38A

avant que prép ( +SubJ) AC Toro, KaK

Oslo fOene

les hommes de bonne volonté - n

A06pol eon1

s'entendre v pr AOroeopiTbC�

trouver une soluon  HaiT peHe

juste adv KaK pa3; TOHO; iM9HHO

recommencer  B03o6HoBTb

tâche f 38Aaa; pa6oTa

ardu a TPYAHbll

atque f contre aTaKa; HanaAeHe Ha

un lieu saint - ce�Toe MeCTo

ne plus reconnaitre  6onbwe He yJHasaTb

pays m paHa

déclarer  3aen�Tb; o6b�BnTb

avril m anpenb

père m oTe

poe-parole m o.npeAaBITenb

franciscain m paHiCKaHe

Terre f sainte - CeTa� 3eMn, 3panb

scandaliser  ocKop6n�Tb

Bethleem m B1neeM

devaster  onycToTb, pa3opTb

où adv, pron rA e; KyAa

ratissage m JA. 3aiCTKa

reprendre  B0306Hoen�TbC

maison fAOM

tandis que e TC epeM� KaK; noKa

strict a CTpOrl; TOHbl

couvre-feu m KOMeHAaHTCKl ac

empêcher  MewaTb, npen�TBOBaTb

habitant m iTenb; o6TaTenb

même adv Aae

se ravitailler  JanacaTbC; noAKpeTbC�

voilà plus de 10 jours BOT ye 6onb

10 AHel

plusieu dizaines - HeCKOnbKO AeC�TKOB

religieux m MOHax

retrancher vi yKpblBaTbC

basilique de la Nativité xpaM PoeCTBa

char m TaHK

avoir  iMeTb

médicament m neKapeo

blessé a paHeHbll

il leur reste peu de - y HiX Mano

nourriture f n1�a; eAa

éviter  36eraTb

bain m KynaHe

sang m Kpoeb

beaucoup adv MHere

policier m, f nonelcKl

poste m 3A. nonelcKl yaCToK

vois! in, -ine adj coAHl

lundi m noHeAenbHiK

avant l'aube AC pacceeTa

après pp noCe; 3a

échange m ti nepecTpenKa

feu m a pris 3à. oroHb nepeMeTHYnc�

toit m Kpblwa

couvent m MOHablpb

jouer  HaXOAiTbC� P�AOM

pompier m noapHbll

tenter  de nbiTaTbC

éteindre  wiTb, raciTb

fppé en plein têty61T BblpenoM e

roncey

snir m cHalnep

relation f CB�3b; OTHOW9He

se tendre v pr Hanp�raTbC

Vatican m BaTIKaH

assaut m pM, np1n

militaire m 8HHbll, B09HHOYl

créer  COJAaBaTb; TBOpiTb

un fait sans précédent -

6ecnpeeAeHTHbll a

histoire f iCTOp

chrétien [kretj?] adj xpiCTaHCKl

saint-siège m nancKl npeon

ravager  onyowaTb; pa3pywaTb

assister vi npiCYTCTBOBaTb

médusé - nopaëHHbll, e OeneHeH

Ramallah f r. PaManna

coquet a KOKeTniBbll

grand a 6onbwol

pierre f KaMeHb

blond adj 6enopbll

éparpiller  pa36pacbiBaTb; paccblnaTb

colline fxonM

méconnaissable adj Hey3HaeaeMbll

L'eau est coupée depuis une semaine, la nourriture arrive irrégulièrement. A l'hô pital

de la ville, les médecins sont débordés : les médicaments, le sang manquent. Le personnel

épuisé a été empêché de sortir pour aller récupérer les blessés. Beaucoup sont morts

dans leur sang. La morgue est trop petite . Il a fa llu creuser une fosse commune improvisé e

dans le parking. La mort est partout. Le 6 avril, une patiente était tuée par un sniper

israélien alors qu'elle sortait de l'hô pital. Trois jours plus tard, c'était un mari qui

raccompagnait sa femme, jeune accouchée, qui était abattu d'une balle dans sa voiture.

L'h orreur a probablement été atteinte, ces derniers jours, au nord de la Cisjordanie,

dans la vieille ville de Naplouse et dans le camp de réfugiés palestiniens de Jénine. «Ce que

rapportent les personnels de I'UNRWA (agence de l'Onu chargée des réfugiés) actuellement

dans les camps n'est rien de moins que l'horreur, et je pèse mes mots », déclarait, mardi,

René Aquarone, porte-parole de I'UNRWA. On parlait, ce week-end, d'u ne centaine de corps

allongés dans les rues de Jénine. « C'est le Massada des Palestiniens », confirmait, mardi, le

quotidien israélien Yedioth Aharonoth, citant le commandant de secteur israélien de la ville.

Dans la geste juive, Massada symbolise le courage et le patriotisme. Pendant l'occupation

romaine, en 72 av. J .-C., un millier de Juifs réfugiés dans une citadelle surplombant la mer

Morte avaient préfé ré le suicide à la reddition. Dans le camp de réfugiés de Jénine, un

mouchoir de poche d'un kilomètre carré et de 15 000 habita nts, les combattants palestiniens

ont refusé de se rendre, se battant pied à pied, kalachnikov contre chars, hélicoptères et

avions F-16 avant que, finalement, le camp ne tombe mercredi.

L'a rmée israélienne a perdu 23 hommes. Les

Palestiniens? Entre 150 et 300, selon les sources.

Commencé le 3 avril, le « nettoyage » du camp a été très

difficile, en dépit de l'intervention de 150 chars et véhicules

blindés, de 7 hélicoptères d'attaque et d'énormes

bulldozers blindés qui ouvraient la voie aux chars dans

les ruelles étroites en démolissant, les unes après les

autres, les petites maisons de parpaing, comme autant

de châteaux de cartes. Femmes et enfa nts s'enfuyaient,

terrorisés. Ariel Sharon n'est-il pas allé trop loin, comme

ce fut le cas au Liban, il y a vingt ans, lors du massacre

des camps de Sabra et Chatila par ses alliés des milices chrétiennes libanaises ? Se sachant

soutenu par George W. Bush, le Premier ministre israélien a mené jusqu'alors en toute

impunité sa lutte contre le terrorisme. Ce temps est, semble-t-il, révolu.

A deux reprises, le week-end passé, le président américain a demandé à Ariel Sharon de <<

retirer ses troupes, immédiatement » de Cisjordanie. « Quand nous aurons terminé notre

travail », a répliqué Ariel Sharon. Certes, il faisait un geste : le 8 avril, les chars se repliaient de

Qalqilya et de Tu lkarem (non sans faire sauter l'immeuble des services de renseignement,

dernier vestige de l'Autorité palestinienne) . Mais ce même jour, ils investissaient Doura, village

au sud d'Hébron, puis AI-Samouh, le lendemain. Que s'est-il donc passé pour entamer la

confiance de George Bush en son allié israélien ? « Les Etats-Unis ont compris, ces derniers

jours, que l'objectif de Sharon n'était pas seulement l'éradication du terrorisme mais aussi la

destruction de l'Autorité palestinienne », explique un diplomate européen.

Trop de violence, les pressions des chefs d'Etat européens et arabes ainsi que celles du

pape sur le chef de la Maison-Blanche, la diiculté à agir, demain, contre l'Irak si le conflit israélo

palestinien ne s'apaise pas, le risque d'extension du confl it, sans oublier les éventuelles menaces

qu'il fait peser sur la sécurité des ambassades américaines à l'étranger, toutes ces raisons

expliquent l'embarras et la colère du chef de la Maison-Blanche contre Ariel Sharon, le bulldozer.

Il est devenu trop encombrant. Jusqu'où peut aller George Bush ? Dans l'immédiat, il ne peut

être question de sanction, comme son père l'avait fait contre Yitzhak Shamir pour l'obliger à se

rendre à la confé rence de Madrid en 1991. Le président américain veut, au moins, obtenir un

retrait de Ts ahal de Cisjordanie et un appel à l'arrêt de la violence contre les civils israéliens. Pour

sauver la face d'Ariel Sharon, son envoyé spécial, Colin Powell, aura fa it le tour de la région

(Maroc, Egypte, Jordanie, Espagne) avant de se rendre à Jérusalem. Mais à Madrid, mercredi,

Américains, Européens, Russes et Nations unies s'entendaient sur un texte dans lequel ils

remettaient en selle Yasser Arafat, président élu, et appelaient à la reconstruction politique de

l'Autorité palestinienne. Un camouflet pour Sharon.